Régis BENEDET - Tél : 06 63 78 67 29 contact@animationjazz.com Déplacement dans toute la France.
Le Jazz est né dans un contexte economique, social et culturel unique. Celui des états du sud des Etats-Unis et
particulièrement de la Nouvelle-Orléans.
On peut considérer ce genre musical comme la première "World Music" du 20° siècle. Ce sont les musiciens de cette
ville trés métissée qui l'on fait connaitre au monde entier en s' expatriant à Chicago, puis à New-York et enfin en
Europe et en Asie.
Le DIXIELAND ou DIXIE est l'ensemble des Etats du sud des Etat -Unis, dont la Louisiane. On désigne ainsi un style de Jazz originaire de La
Nouvelle-Orléans se définissant par la pratique de l'improvisation collective et un choix de thème issus du blues, du ragtime
de marches militaires et de folklore européen.
Le Jazz est le produit de la rencontre de la tradition européenne et africaine. Carrefour de toutes les cultures, la Nouvelle-Orléans a tout
brassé : les tambours africains, les work songs, les rythmes antillais (habanera, calinda), la chanson espagnole, la contredanse française,
les marches militaires, les spirituals, le blues, le ragtime, les folk songs.
A la Nouvelle-orléans, tout est prétexte à musique : mariages et funérailles, fêtes et anniversaires,
repas sur l'herbe, soirées masquées.
Les brass band (orchestres de cuivres) passent dans les rues en défilant ou sur des véhicules à roue. Dans les tavernes et les
maisons closes des centaines d' artistes jouent, mélangent les styles et fabriquent le Jazz.
les africains déportés, principalement des régions occidentales dessinant le golfe de Guinée emportèrent le souvenir
de l'Afrique qui associe la musique aux circonstances de la vie : naissances et deuils, jeux et prières, loisirs et travaux, guerres et amours.
Ils emportèrent avec eux les tambours, le balafon ou marimba (ancêtre du xylophone et du vibraphone), le bania ou banjar ( ancêtre du banjo).
Au début du XIX° siècle, des milliers d'entre eux étaient déjà initiés au chant choral protestant.
Les spirituals naquirent ainsi des usages africains appliqués à ces chants : inflexions de la voix, expression syncopée,
battement de la mesure, dialogue entre les récitants et l'auditoire, association de la danse et de la liturgie.
Le spiritual de seize mesures, à l'origine exprimé en coeur, trouva son équivalent de douze mesures, chanté par un homme seul :
le Blues. Engendré par le spiritual et le work song, le Blues se répandit dans le dernier tiers du XIX° siècle.
Le ragtime, dans la deuxième moitié du XIX° siècle, qui
résultait des marches militaires, des musiques romantiques du piano européen, des folk songs et des "jubas" antillaises, devint
populaire. Surtout vers la fin des années quatre-vingt. Le ragtime, ce sont les secousses que le pianiste exprime, sur le clavier, par le système
d'une basse sur le temps fort, d'un accord sur le temps faible, à l'origine du piano Stride.
Durant tout ce siècle, des artistes blanc, prenant le nom de "Minstrels" (ménestrels),
le visage barbouillé de cirage, puisèrent dans le répertoire des artistes noirs qui en retour
y trouvèrent quelque inspiration. Il y eut de multiples échanges, des emprunts réciproques.
Tous ces courants allaient rendrent le Jazz possible en Louisiane où se mêlaient les peuples et les moeurs. De 1895 à 1917, le jazz va lentement se former et envahir le monde.
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